A l'heure où tous les matamores du gouvernement et leurs cliques de godillots se félicitent, s'auto-congratulent d'avoir "pacifié" les rues de Paris par la présence de nos "sentinelles", nous nous souviendrons, nous les constantinois, des autos-mitrailleuse et EBR rangés le long du boulevard Bir-Hakeim le jour où nous avons accompagné le jeune Pierre Bohn à sa dernière demeure.
Il avait été assassiné, non violent et sans défense, rue Pinget par des gardes mobiles "aux ordres". Ce tragique évènement dans notre ville n'était hélas que le prélude criminel à une escalade répressive qui devait conduire au massacre de la rue d'Isly où 80 de nos compatriotes, le 26 mars 1962, ont payé de leur vie pour s'opposer à la politique d'abandon de leur terre natale.
Notre histoire et ses drames du quotidien nous ont appris que le pouvoir rend fou, d'autant plus si, lâchement, pour se disculper, on confie à des "étoilés de salon" la mission de rétablir l'ordre par les armes ! !
JPS
C'est bien mon JP de se rappeler de ces malheurs et massacres qui ont jalonnés la vie des pieds noirs que nous sommes
Que tous ces morts reposent en paix